Tous les pays réfléchissent au déconfinement mais peu l’ont pratiqué. Dans ce contexte, une série de questions demeurent : comment déconfiner en sécurité ? Quelle est l’efficacité relative des mesures envisagées, pour petit à petit, « revenir à la normale » ? Quel est leur degré d’adoption par la communauté et comment celui-ci peut-il être ajusté ? Comment les individus et leurs proches vivent-ils les mesures de déconfinement proposées ? Qui décide des modalités d’implémentation ?

Elaborer un protocole de déconfinement et le mettre en œuvre constituent une forme d’expérimentation sociale. Dans un contexte empreint d’incertitudes, la gestion de crise COVID-19 et de ses suites doit avant tout se faire de manière collective. C’est à cet égard que plusieurs chercheurs du Centre de recherches Spiral ont mis à disposition leur expertise en méthodes participatives pour soutenir et accompagner méthodologiquement le lancement du projet « Déconfinement Collectif » (DeCoL) du Centre de recherches GIGA.

Dans ce contexte, la communauté GIGA souhaite réaliser « une expérience de déconfinement en temps réel ». Pour ce faire, le GIGA vise à établir un protocole de déconfinement pour un retour au travail sur site et ce de manière participative. Dans le cadre du projet DeCol « Élaborer un protocole de déconfinement participatif au GIGA », 381 membres de la Communauté GIGA ont répondu à 13 questions concernant les grands éléments à prendre en considération pour envisager un déconfinement en tout sécurité en vue d’un retour possible sur le lieu de travail. Soit un taux de participation de 56,70%. Pour le tour 2, ils étaient 340 à répondre aux quelques 58 questions contenant un nombre important de propositions de mesures concrètes.

Cette enquête est menée en toute indépendance par le Centre de recherches Spiral de l’Université de Liège. Elle est soutenue par le bureau du GIGA et est coordonnée par le Comité d’accompagnement ad hoc constitué de politologues experts en participation (Dr. F. Thoreau, Dr. C. Parotte, Dr. P. Delvenne, Dr. C. Fallon), d’une philosophe politique et éthicienne (Dr. F. Caeymaex) et de médecins (Dr. Y. Beguin, Dr. G. Darcis). Ce comité d’accompagnement repose sur des collaborations actuelles et préexistantes pour les volets sociaux et éthiques de la recherche scientifique, notamment au travers des projets Gouvernementalité de l’information génomique et de la santé (PDR FNRS, 2014-2018), Moving Cells to the Market : An inquiry into the circulation and valuation of cells (PDR FNRS 2019-2022), et Medical Humanities : Ethics, Politics and Pedagogy for Social Sciences and Biomedicine (ARC ULiège, 2019-2023). Les résultats présentés dans le présent rapport n’engagent que la responsabilité de ses auteurs.

https://orbi.uliege.be/handle/2268/247321

This research action project presents the synthesis of the online enquiry concerning the future for long-term management of high-level radioactive wastes (‘HLRW’) and spent fuel in Belgium, conducted in April and November 2019 by political scientists from the Liege University (Spiral Research Centre, RU Cite, ULiege) with the support of the University of Antwerp (Milieu en Samenleving, UAntwerpen). The main objective of the enquiry was to identify the needs and expectations of various stakeholders regarding the long-term management of high-level radioactive waste and the type of decision-making process they wish to see implemented. 242 people participated; 109 questions were asked; 11,695 responses were proposed by the participants. These constitute a very pluralistic panel of actors involved on nuclear issues for more than 10 years, and composed of committed citizens, scientists but also members of NGOs in favour or against nuclear power, municipal/regional/federal officials active or not in the nuclear and health fields.

https://orbi.uliege.be/handle/2268/246176

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L'objectif du projet était d'évaluer les projets pilotes visant à accompagner les demandeurs d'emploi ayant des difficultés en français jusqu'au «Test de validation de compétences», pour les aider à obtenir une reconnaissance officielle de leurs compétences professionnelles. L'évaluation propose un modèle durable adapté aux besoins des parties prenantes, en formulant des recommandations.

https://orbi.uliege.be/handle/2268/240574

L'objectif de ce projet était d'évaluer l'efficacité de l'organisation du pilotage et de la coordination des acteurs participant au programme bruxellois de Garantie pour la Jeunesse. Ce programe vise à proposer à tous les "NEET" (Not in Education, Employment or Training) bruxellois âgés de 15 à 24 ans une offre de stage, de formation ou d'emploi dans les quatre mois suivant leur inscription à Actiris (agence bruxelloise pour l'emploi).

https://orbi.uliege.be/handle/2268/239499

Ce rapport d’évaluation présente les résultats de l’évaluation qualitative du Parcours d’Intégration (PI) et du dispositif d’Insertion Socio-Professionnelle (ISP) dédiés aux primo-arrivant.e.s en Région wallonne. Cette étude vise à répondre à quatre questions évaluatives relatives à l’impact des dispositifs en question sur l’intégration des primo-arrivant.e.s, à la manière dont ils répondent aux besoins des bénéficiaires, à leur cohérence et lisibilité et à leur harmonisation territoriale. L’approche adoptée consiste en une analyse de contribution des dispositifs évalués et se veut qualitative, transdisciplinaire, participative, et formative. Les principaux constats de cette évaluation sont les suivants :

- Les trois axes d’intervention du dispositif (citoyenneté, FLE et ISP) répondent aux besoins des primo-arrivant.e.s dans trois aires fondamentales de la vie des individus. Néanmoins, les actions mises en œuvre n’amènent pas nécessairement à un changement de statut et certains besoins identifiés (les questions de logement et de santé mentale) n’y trouvent pas de réponse.
- Les dispositifs s’appuient sur un ensemble d’opérateurs aux pratiques hétérogènes, ce qui peut complexifier les collaborations, impactant ainsi les primo-arrivant.e.s.
- La disponibilité ou la compréhension des informations relatives au parcours, l’articulation entre les différentes formations et l’influence de facteurs externes réduisent la cohérence et la lisibilité des dispositifs évalués pour le public ciblé.
- Entravent l’obtention des résultats envisagés : l’insuffisance des services d’interprétariat, la mise à mal de la motivation individuelle par le stress dû au menaces de sanctions, les contraintes au niveau des frais, le manque de cohérence entre les formations proposées/disponibles et les besoins, le niveau et les aspirations de la personne.
- La lutte contre la discrimination, l’accessibilité au marché du travail et le capital social et culturel sont des éléments fortement contributifs à l’intégration des primo-arrivant.e.s, bien qu’insuffisamment pris en compte. Ces résultats mènent à une série de recommandations visant : le travail sur la société d’accueil, la définition de la politique publique et de ses objectifs, les modalités de mise en œuvre des dispositifs.

https://orbi.uliege.be/handle/2268/241610

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Le présent rapport a pour objectif de présenter les résultats de l’évaluation des outils financiers à destination des entreprises que la Stratégie 2025 envisage de réformer. L’adoption des différentes réformes par textes légaux est prévue par étapes en 2018 et 2019. Dans ce cadre, l’IBSA et le centre de recherche Spiral (ULiege) ont entrepris une évaluation d’impact centrée sur les effets quantifiables sur les publics-cibles des dispositifs financiers existants, de manière préalable aux réformes entreprises par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Ce rapport se compose de quatre parties. La première contextualise la présente évaluation, abordant à la fois les dispositifs financiers à destination des entreprises, leur réforme dans le cadre de la Stratégie 2025 et les objectifs de l’évaluation. Une deuxième partie clarifie la politique évaluée. La troisième partie présente quant à elle le cadre de l’évaluation, sur les plans théoriques et méthodologiques. Cela inclut notamment l’approche méthodologique et les différents aspects relatifs aux données disponibles. Une quatrième partie est le cœur de l’évaluation : elle propose différentes analyses permettant de répondre aux questions évaluatives. Ces analyses incluent des analyses descriptives transversales et spécifiques ainsi qu’une analyse des effets sur les publics-cibles des dispositifs évalués.

Le rapport se conclut finalement par une série de recommandations relativement à la politique évaluée, en ce compris les prochaines évaluations de cette dernière.

https://orbi.uliege.be/handle/2268/239494

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Cette mission prend place dans le contexte d’une étude plus large menée par l’IWEPS et qui s’intéresse aux futurs des services publics wallons à l’horizon 2040. Aussi, les différentes transformations que vont connaitre ceux-ci peuvent conduire à des évolutions majeures dans leurs modes de fonctionnement, notamment en termes de structures, d’organisation du travail, des missions de service public ou encore des métiers de la fonction publique.

Ce projet vise deux objectifs principaux :

- Réaliser une étude scientifique de la littérature sur la question des innovations dans le secteur public et la lier aux expériences wallonnes en la matière au travers d’une analyse documentaire et d’entretiens exploratoires ;

- Analyser le positionnement des fonctionnaires wallons relativement à leurs pratiques d’innovation au travers d’ateliers participatifs et d’une enquête Delphi en ligne.

Cette recherche visant l'élaboration d'un référentiel d'outils et d’indicateurs d'évaluation en alphabétisation des adultes est commanditée par la Fédération Wallonie-Bruxelles (le Ministère de la Communauté française et l'Observatoire des Politiques Culturelles). Notre mission est double: d'une part, il s'agit de co-construire, avec les acteurs concernés, un cadre conceptuel de référence commun (un référentiel) pour les dispositifs en application en alphabétisation des adultes (ces dispositifs sont : l'insertion socioprofessionnelle, la cohésion sociale, l'action sociale, l'éducation permanente, et l'enseignement de promotion sociale) ; d'autre part, il s'agit de co-produire des outils d'évaluation adaptés aux différents champs et secteurs concernés par l'alphabétisation.
Ce travail de co-construction a un triple objectif : (1) améliorer la visibilité des finalités des actions d'alphabétisation; (2) améliorer la connaissance des objectifs pour chaque type d’alphabétisation et les liens avec les dispositifs dans lesquels ils s'inscrivent; (3) mesurer de façon qualitative l'impact des dispositifs d'alphabétisation.

Méthodologie

Cette recherche se décline en plusieurs étapes :
- rencontre avec les acteurs clés du secteur pour cerner leurs revendications, leurs attentes, et leurs craintes par rapport à un référentiel commun
- réalisation de 6 études de cas au sein de 6 opérateurs clés qui proposent des activités d’alphabétisation: ces études de cas consistent en de l'observation participante et une série d'entretiens semi-directifs dans chaque structure. Les 6 opérateurs sélectionnés sont variés tant au niveau de leurs pratiques, des dispositifs dans lesquels ils s'inscrivent, des activités qu'ils proposent et de leur situation géographique (Wallonie et Bruxelles).
- enquête en ligne de type Mesydel (questionnaire en ligne en deux tours selon la méthodologie Delphi) avec l'ensemble des opérateurs d'alphabétisation en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce questionnaire sera essentiellement qualitatif. L'objectif sera d'aboutir à un référentiel commun pour le secteur, et à des indicateurs acceptables pour les opérateurs.
- organisation d'un  workshop avec une cinquantaine d'opérateurs, dont l'objectif sera de valider les résultats tirés du Mesydel

Une importance croissante est désormais accordée à la question de l’impact social des entreprises d’économie sociale, et ce à la fois par les pouvoirs publics et par les nouveaux acteurs privés de financement. Or, en amont de l’évaluation de l’impact social — le quoi ?, les modes de fonctionnement propres aux entreprises d’économie sociale — le comment ? — engendrent eux-mêmes des effets sur les différentes parties prenantes (consommateurs/usagers, travailleurs, fournisseurs, investisseurs, pouvoirs publics, collectivité dans son ensemble). Ces modes de fonctionnement distinguent les entreprises d’économie sociale et semblent justifier une reconnaissance particulière.

L’objet du projet SECOIA concerne l’identification des spécificités organisationnelles des entreprises d’économie sociale, et de leurs effets. Quelles sont les pratiques spécifiques des entreprises d’économie sociale en matière de gouvernance, de modalités de financement et de distribution des revenus ? Quels sont leurs effets sur les différentes parties prenantes ?

Phasage de l’étude

Afin d’identifier et de refléter au mieux les réalités observées sur le terrain, une enquête auprès d’un échantillon des entreprises d’économie sociale ayant des pratiques variées est menée dans le courant de l’année 2016. Cette phase sera suivie fin 2016 – début 2017 par la mise en place d’ateliers de travail (workshops) permettant d’élaborer des scénarios de reconnaissance. Enfin, les scénarios de reconnaissance et les indicateurs liés seront soumis à évaluation par les acteurs de l’économie sociale en Wallonie lors d’une consultation en ligne à grande échelle.

Organisé dans le cadre du bicentenaire de l’Université de Liège et commandité par l’Association des Professeurs, le projet AS*PROF est un projet d’une durée de 15 mois qui a pour objectif d’établir une vision stratégique et prospectif du métier de Professeur à l’Université de Liège.

Pour ce faire, plusieurs méthodes ont été mobilisées. La méthode du focus group a titre exploratoire. Et la méthode Delphi a titre d'abord exploratoire et à titre confirmatoire dans un second temps.

Le projet AS*PROF comporte plusieurs étapes dont les résultats serviront de supports à la rédaction du livre blanc édité à l’occasion du bicentenaire de l’Université de Liège:

• Avril, mai et juin 2016: une série de focus group ont été réalisés avec plusieurs Professeurs de chacune des facultés confondues pour identifier les spécificités fondamentales du métier de Professeur et construire le questionnaire sur la vision stratégique et prospective du métier.
• Décembre 2016: Le premier tour du questionnaire en ligne mise en place selon la technique delphi (Mesydel www.mesydel.com) demandait aux Professeurs de l’Université d’expliciter leur métier au regard des trois missions (enseignement, recherche et service à la communauté). Plus de 200 Professeurs ont ainsi partagé leurs pratiques et un diagnostic des pratiques a ainsi pu être réalisé.
• Avril 2017: Après la phase d’analyse du premier tour, une série de tensions a été identifiée. Le second tour de l’enquête en ligne a pour objectif d’identifier et de valider quels sont les points auxquels l’AS*PROF devra particulièrement et prioritairement être attentif durant les prochaines années à venir.

L'évaluation des initiatives de développement de l'emploi dans le secteur des services de proximité à finalité sociale (IDESS) est une recherche commanditée par la Région Wallonne. L'objectif de l'évaluation et d'analyser l'impact social des IDESS, et de définir des indicateurs afin de constituer un référentiel sur les dimensions économiques et les externalités positives des IDESS, qui servira à ceux qui souhaitent se lancer dans ce type de dispositif.

L'évaluation sera menée en collaboration avec le CLEO (centre d'étude de l'opinion).

Méthodologie

L'évaluation est composée de deux temps de recherche. Dans un premier temps, nous procédons à une analyse approfondie d'une sélection de 12 IDESS au niveau local. Ces études de cas consistent en de l'observation participante et 6-7 entretiens dans chaque IDESS. Les 12 IDESS sélectionnnées sont variées tant au niveau de leur pratique, du type de structure, que de la province.

Dans un second temps, nous réaliserons une enquête en ligne de type Mesydel - un questionnaire en ligne en deux tours selon la méthodologie Delphi - avec l’ensemble des IDESS existantes en Wallonie. Ce questionnaire sera essentiellement qualitatif. L’objectif sera d’aboutir à des indicateurs acceptables pour les gestionnaires des IDESS eux-mêmes concernant les dimensions économiques et en matière d’externalités des IDESS.

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