Intimate Partner Violence: During and After COVID


IPV-DACOVID - Intimate Partner Violence: During and After COVID

 

La propagation rapide du coronavirus oblige les pays à répondre à cette pandémie par des mesures préventives fortes, comme l'isolement social. L'isolement et la distanciation sociale ont exposé les vulnérabilités personnelles et collectives tout en limitant les possibilités de soutien accessibles et familières. Un risque particulier lors d'une pandémie est l'augmentation potentielle de la violence entre partenaires intimes (IPV). Parallèlement à ce risque, les mesures de confinement d'urgence ont considérablement modifié les pratiques et les processus de coopération entre les acteurs travaillant dans le domaine de la IPV. Tout en exacerbant les risques de violence, cette période de crise est révélatrice et pourrait favoriser la résilience en sensibilisant la population et les politiques à la prévalence de la violence entre partenaires intimes et aux besoins des victimes et des auteurs.

S'appuyant sur des recherches évaluant les processus de violence entre partenaires intimes et l'impact des politiques publiques, ce projet de recherche vise, d'une part, à évaluer l'impact de la pandémie du Covid-19 sur la dynamique de la violence, et ainsi à répondre à de nombreuses questions telles que (1) Quels types de violence les victimes ont-elles subi pendant la période du Covid ; (2) comment les conditions d'enfermement et les mesures du Covid (post-crise) ont-elles affecté les auteurs/victimes et (3) dans quelle mesure de nouvelles vulnérabilités intersectionnelles ont-elles été créées. D'autre part, cette recherche vise à explorer les changements dans les politiques et pratiques publiques impliquant de multiples champs et acteurs (politique, police, justice, santé, éducation et associations) pendant et après la pandémie du Covid19.

Les résultats de cette recherche consisteront ainsi en une analyse des impacts de la pandémie de covid-19 et des mesures sanitaires sur les dynamiques de violence et sur les pratiques des secteurs politique et associatif.

La recherche regroupe 4 équipes scientifiques : la VUB, l'INCC et l'Uliège (ARCh et Spiral) et est coordonnée par l'unité de recherche ARCh. Elle est mise en oeuvre grâce un financement de BELSPO (Politique scientifique fédérale) dans le cadre du programme BRAIN.BE et s’étale sur deux années depuis octobre 2021.

Les chercheures du Spiral impliquées sur le projet :
Promotrice : C. Fallon
Chercheure : A. Thiry
Chercheure : L. Lebrun

 

Présentation détaillée du projet IPV-DACOVID

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